« De bouche à oreille », choisir, lire, dire… partager !

Lecture et oralité : un thème 2015 pour lecteur, orateur et auditeur. Trois rôles qui placent l’activité langagière (écouter-parler, lire et…  dire un texte) au cœur du développement cognitif, social et culturel.

Une pratique scolaire dynamique

Lecture orale ?  Plus qu’une simple pratique scolaire qui permet de communiquer un savoir à un auditoire,  la lecture orale ouvre un vaste champ d’expériences du corps et de la voix pour dire ses goûts de lecture, pour  lire et mieux comprendre pour soi et, surtout,  pour partager ses sentiments  et ses coups de cœur avec les autres.

Un défi cognitif

La lecture à haute voix, c’est aussi l’écoute et la compréhension orale. En faisant résonner  la matière sonore  d’un écrit, chaque lecture oralisée est un défi cognitif pour celui ou celle qui lit, mais aussi pour l’auditeur qui écoute et cherche à comprendre à travers la « mélodie » d’une narration, d’un documentaire ou d’un poème. De bouche à oreille, la lecture orale est une médiation entre le silence d’une page écrite et un public attentif. De bouche à oreille, la voix traduit et fait résonner sens et sonorités réunis pour un moment d’échange.

Un acte culturel et social

Comme un chant à plusieurs voix, lire un texte pour d’autres est également un acte social de partage, une pratique culturelle qui rassemble et tient ensemble littérature,  lecteurs  et auditeurs. Moment d’échange particulier, la lecture à haute voix est une activité langagière à forte valeur ajoutée : écouter-parler, lire et le  dire à d’autres  sont réunis pour célébrer les sonorités d’un écrit. Déclamer, dialoguer, murmurer…

Affiche